Le Triathlon Mercer-Schmitt

Je vous présente en exclu le triathlon Mercer-Schmitt (enfin, moi, j'ai eu 4 épreuves à passer, hein…)

Ca ressemblait au week-end de Folie des GBEUC, pareil, sur trois jours, mais en limite plus pernicieux…. Je tiens à préciser, que je n'ai pas le talent narrateur de François, mais je vais essayer de vous raconter de belles histoires quand même…

Vendredi 18 : Le Nannimercer !
Beaucoup d'entre vous furent présent à cette soirée, mais pour ceux qui n'étaient pas là, voici un résumé !
La soirée débute officiellement vers 19h30, les gens arrivent, le manger n'est pas encore prêt, donc dernières finitions accompagnées d'une bière, puis de deux… la soirée est entamée joyeusement ! Arrivent moult gens qui me comblent de cadeaux, notamment des merveilles emballées dans un cornet pour fille motif panthère et autres joyeusetés dans du papier cadeau à l'effigie de David Hasselhof, en slip de bain, torse poil avec une chemise ouverte et le sourire Colgate… (Il est immortalisé maintenant sur une fenêtre…) On commence à grailler, enfin, pas moi, je suis entrain de courir partout, et en plus je n'ai pas particulièrement la dalle… Noé, le fils de Grof me fait visiter ma maison, m'indiquant soigneusement où se trouvent mes toilettes (ça peut être utile quand on est bourré...) et me décrit mon jardin, salades et plantes sont passée en revue. Pendant ce temps, le papa de l'enfant susnommé nous prépare un beau barbecue, les gens continuent d'arriver et ça commence à piailler sec, à boire dru, et la tête de tout le monde commence un peu (si peu…) à tourner…
(Les photos de la rubrique " judiiiiiiiiith" pourront témoigner de mes dires.)
Je vous passe les détails burlesques tels que combats de coudes et montrage de cul (François himself), et la soirée se termine – je crois – sur les coups des 3 heures avec un Germain et une Cécile ficelés comme des rôtis, je crois ne pas trop me tromper si je porte le même jugement pour Dame Emeline, et autre éléments avatareux présents ce soir là!
J'étais bien camphrée de mon côté, et n'ayant rien mangé, (si, ah, une brochette, et un morceau de tarte au thon… mais pour environ 2 litres d'alcool, hum, les proportions ne sont plus vraiment là…), j'en fis désastreusement les frais le lendemain midi…

Samedi 19 (Midi) : Les 18 ans de la cousine de François !
Il est 10h, on se lève, ARGH. Où suis-je, où cours-je, dans quel état j'erre…?! Ah oui, je me rappelle avoir bu beaucoup de pinard hier…. Et maintenant, je dois remettre ça, dans disons 1 heure, pour l'anniversaire de la cousine de François, à St Priest-Taurion, avec toute la belle famille… François ne se souvient pas de la fin de la soirée, ni comment il est allé se coucher la veille… Ca promet. Avant toute continuation narrative, sachez que les repas de famille Schmitt sont souvent (hum, toujours) des orgies, tant au niveau boustifaille que apéro et vin…
Donc. On vient nous chercher en voiture ; arrivés à St Priest, on descend pour que les grands-parents de François puissent être emmenés en voiture chez le tonton, nous on finit la route à pied, en ballerines (aiiieuh les pieds, quelle idée aussi…), et François avec un Ukulélé, en chantant HLM des Ludwig :



J'avais l'estomac qui tenait à peu près la route à ce moment là, mais j'étais tenue par une soif terrible. Donc arrivée chez le tonton, j'ai du m'envoyer un litre d'eau, me poser et reprendre mes esprits. On prend l'apéro (à l'eau) et on mange des petits blinis, et champignons à l'huile… quand soudain, houlalala je me sens mal, je vais m'allonger dehors prendre l'air… Tout le monde se moque, bien évidemment, j'ai même droit au doudou musical du petit dernier pour m'assoupir… François vient délicatement me prévenir que l'entrée était servie (melon, taboulé, salades…) et me convainc que manger me ferait du bien, ce en quoi, théoriquement, il n'a pas tort...
Je m'exécute. Et j'extériorise illico… J'ai croqué deux bouts de melon, j'ai compté jusqu'à 3, et je me suis excusée. J'ai rendu visite à Villeroy et Boch, pour un petit ravalement de façade ma foi très réussi…
Et, bien rien de tel qu'un petit vomi pour vous remettre les yeux en face des trous ! Ben j'ai bien mangé, moi, après ce petit incident de parcours ! (Mais bon, pas trop, parce les fondements étaient pas encore très stables…) François enchaîne la soupe de champagne, le vin, le champagne, et rebelote le Ricard à 7 heures du soir… sans sourciller… Moi, après avoir englouti ma part de gâteau, je me casse, la soirée continue avec les galériens, au QG…



Le Ritton vient me chercher à 18.15, comme prévu, et s'étant pris une mite la veille avec nous, est tout aussi HS que moi, et se met à ronquer sur le banc histoire de se refaire une santé pendant que bibi se fait belle. (J'avais aussi piqué un somme de 20 minutes avant l'arrivée de sieur Eric, parce que j'en pouvais vraiment plus…)
La fatigue commence à me gagner sévère…
Mais faut enchaîner….

Samedi 19 (Soir) : Répète avec Galère !
Arrivés au QG avec m'sieur Babaudou, on attend les deux autres compères qui sont prévus pour plus tard. En patientant, on teste des effets sur le chant, motivés comme jamais… avec 2 tasses de café dans chaque main… Les deux loutres finissent par arriver, et nous sommes tous au paroxysme de notre motivation… à tel point que nous n'avons pas touché un instrument de la soirée, mais revu la playlist pour les divers concerts à viendre… (moui, on est des stars nous aussi, même qu'on 2 concerts à venir ! HA ! (enfin, vous aussi, mais bon, hum.))

Les photos parlent d'elles mêmes…

Un moment intense de travail :


Une recherche intense de minerai :


Un homme intense qui n'est pas d'accord :


Et nous avons même eu un petit élan de créativité obscène :


Et puis quand on en a eu marre de rien faire, ben on est allé manger une pizza et se boire une petite bouteille de jaja. Et comme on était toujours fatigué, un humour digne d'une carpe congelée, on est allé noyer notre chagrin dans un baron au Duc… et on est rentré !
Je parle pour moi, mais j'ai dormi comme une buche de noël.

Dimanche midi : Inauguration du barbecue du papa de François !
Dans un moment de lucidité, l'alcool commençant petit à petit à quitter mon corps, mais conservant quand même une imbibition suffisante pour avoir un petit mal de crâne qui commence, je me souviens, Dimanche à 9 heures, que ô rââge, ô désespoir, je dois faire un cake pour midi ! (et cette fois, pas le même que la veille à midi…, un vrai cette fois..). Je ne déjeune pas, pas le temps, je fais la tambouille, on vient nous chercher à 11 heures, Floris et Marion, qui semblent être aussi frais que moi la veille… On se prépare, et on se casse.
A peine arrivés, faut bosser et enfiler des perles… nan des légumes sur des brochettes… tout ça à l'air très très bon, on mange comme des gorets, on boit du très bon vin dans la bonne humeur, accompagnés gracieusement par Loukoum, la pie apprivoisée de la voisine, qui vient nous rendre visite de plus près entre deux plats…

Voici donc Loukoum qui découvre un rubis sur une tête de cochon :


Là elle rend visite à François, et lui chie galamment sur le jean :


Elle continue en lui refaisant sa crête (sans caca, cette fois)…


…décide ensuite de me défaire mon merveilleux chignon :


Et finit par piquer les clés de Floris :


Nous avons quitté la Graulière sur les coups de 7 heures du soir, bien fatigués et repus !

Je peux aisément conclure par une médaille d'Or pour François, qui n'a pas eu de jeu à un seul moment, pas d'instants de faiblesse, si ce n'est un soupir à la fin de son triathlon : "Pouh, bé heureusement que c'est pas tous les weekends comme ça!!"
La pie Loukoum aura la médaille d'argent, pour avoir été la star d'une journée, et je peux m'attribuer une médaille de bronze, pour avoir posé mon renard à un repas de famille…
Merci encore à toutes et à tous !!

C'est marrant une pie apprivoisée!

Superbe string rose, superbe tête de cochon, superbe pie !
Ouaip j'étais bien ficelée comme un rôti, mais j'ai pas vu venir de renard (toutes les proportions ont été bien gardées...)

Ah bin bravo...